Aubel a très mal débuté cette rencontre face à Libramont, les Luxembourgeois  ont véritablement fait vivre 120 secondes de calvaire aux Herbagers lorsque Lenny  Roemans a repris un long ballon dans le dos de la défense pour ouvrir la marque…  après seulement une minute de jeu ! Et ce diable de Lenny Roemans a même doublé la mise dès la minute suivante en profitant d’une erreur de Yassin Charef devant son  rectangle pour crucifier Baptiste Krauth et ainsi permettre aux Libramontois de mener par deux buts d’écart. « On a décidé de jouer avec un bloc haut et souvent dans ce schéma tactique, la moindre erreur nous expose à un danger derrière. Et on fait des erreurs après deux minutes de jeu, et on se fait punir directement », regrette Romain Cerfontaine, le coach aubelois. Mais après avoir été pris à froid, Aubel s’est réveillé et, touché dans son ego, a affiché un tout autre visage.  Thomas Binot, parfaitement isolé, est ainsi venu nettoyer la lucarne d’Adrian Murcia (10e), pour symboliser le sursaut d’orgueil des Herbagers. LES AUBELOIS EN INFÉRIORITÉ  NUMÉRIQUE . Et après la pause, les Aubelois sont revenus avec la ferme intention de  ne pas reproduire les erreurs du premier acte et de s’imposer en patron sur son terrain.  Libramont n’a pourtant pas cédé malgré quelques offensives intéressantes des locaux. Le jeu se durcissait au fil des minutes et les décisions arbitrales – souvent controversées – n’ont fait qu’échauffer les esprits. À l’heure de jeu, Thomas Binot a été renvoyé au  vestiaire après un tacle irrégulier loin de son but. « Il n’y a pas grand ­chose qui a tourné pour nous ce dimanche, tout le monde a vu l’arbitrage, et je ne ferai pas d’autre  commentaire là-­dessus. Et après cette expulsion, on a montré qu’on pouvait faire jeu égal, même en étant réduit à dix », glisse le T1 aubelois. Malgré cette infériorité numérique, Aubel n’a pas baissé les bras à l’image de l’abnégation de Nicolas Nijhof, qui s’est offert une superbe action individuelle à quatre minutes du terme pour libérer les Aubelois et accrocher le partage face à une équipe courageuse de Libramont. « Ce point est positif, car on aligne un troisième match sans défaite. Mais c’est aussi frustrant car on a eu un nombre  incalculable d’occasions pour faire le break. Je pense que si on met ce troisième but,  ce n’est pas du tout le même match. Finalement, c’est lorsqu’on s’est retrouvé en  supériorité numérique, qu’on s’est montré le moins bon », concède Sébastien Ricci, le coach libramontois.  Nicolas Nijhof (en vert) a libéré les Aubelois en fin de match. © L.D. Mené de deux buts après seulement deux minutes de jeu, Aubel a su revenir dans la partie pour forcer une solide équipe de Libramont au partage (2-­2).

Sources: La Meuse Verviers

Vaux 1 – Libramont B 4

Un succès qui permet à Libramont de dépasser son adversaire du soir. Si les deux équipes ont eu des occasions, l’efficacité était du côté libramontois. « Quand tu es mené 0-3 en offrant trois cadeaux après dix-neuf minutes, cela devient compliqué « , confie François Devillers. Après huit minutes, Jacques centre pour la tête de Monard (0-1). Deux tours de trotteuses plus tard, Chentour vient mettre son crâne sur un service de Van Autgaerden (0-2). Dans la foulée, Chentour profite d’une grosse bévue de Flamant pour s’en aller tromper Dachelet (0-3). En seconde période, Léonard efface Bukanga, aligné entre les perches, et voit André dévier dans ses propres filets (1-3). Plus de peur que de mal pour Libramont puisqu’en contre, Cardoso va planter le quatrième but des siens.